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Sam Ben Company

Auteur

Sam ben company

Date

25 Septembre 2025

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Location saisonnière :
la demande reste forte, mais la réglementation se durcit

Airbnb et les locations saisonnières continuent de séduire voyageurs et investisseurs grâce à leur rentabilité et leur flexibilité. Mais face à la tension immobilière, de nombreuses villes durcissent les règles : limitation de durée, enregistrements obligatoires, sanctions renforcées.

Une attractivité intacte
malgré un contexte tendu

Malgré l’inflation et les incertitudes économiques, la location saisonnière conserve son pouvoir d’attraction. Dans les grandes villes comme dans les zones touristiques, les séjours de courte durée séduisent toujours une clientèle variée, allant du touriste étranger au voyageur d’affaires.
Airbnb, leader du secteur, confirme cette tendance : les réservations de deux à cinq nuits représentent encore la majorité des séjours, preuve que le modèle reste solidement ancré dans les habitudes des voyageurs.

Pour les propriétaires et investisseurs, l’équation semble favorable : la flexibilité de l’usage, conjuguée à une rentabilité souvent supérieure à la location longue durée, continue de faire de ce segment un placement attractif. Mais ce succès ne passe pas inaperçu aux yeux des pouvoirs publics, qui cherchent à mieux encadrer une activité parfois jugée trop intrusive sur le marché immobilier traditionnel.

Un modèle économique plébiscité

La location saisonnière répond à plusieurs attentes. Côté voyageurs, elle offre des prix compétitifsplus d’espace qu’un hôtel et la possibilité de vivre « comme un local »Côté propriétaires, elle garantit une rentabilité optimisée, surtout dans les zones à forte demande.
Dans certaines métropoles, un appartement loué en courte durée peut générer jusqu’à deux fois plus de revenus qu’en bail classique. Une réalité qui alimente l’engouement des investisseurs, séduits par un retour sur investissement rapide.

Des règles locales de plus en plus strictes

Cet essor a toutefois un revers. Dans plusieurs grandes villes françaises, les élus dénoncent la raréfaction des logements disponibles pour les habitants et la hausse des loyers, imputées en partie aux plateformes de location saisonnière.
Résultat : la réglementation se durcit.

  • À Paris, la location d’une résidence principale est limitée à 120 jours par an.
  • À Bordeaux, Lyon ou Toulouse, les propriétaires doivent enregistrer leur logement et obtenir un numéro d’autorisation.
  • Les sanctions sont dissuasives : les amendes peuvent atteindre 50 000 € en cas de non-respect.

Cet encadrement n’est pas homogène : il varie d’une commune à l’autre, créant une mosaïque réglementaire que les propriétaires doivent impérativement maîtriser.

Les investisseurs face à un choix stratégique

Pour les propriétaires, l’heure n’est plus au « laisser-faire ». Investir dans la location saisonnière suppose désormais une approche plus professionnelle.

  • Vérifier en amont la réglementation applicable sur le territoire.
  • Anticiper les contraintes administratives et fiscales.
  • Confier la gestion à des conciergeries spécialisées pour garantir conformité et rentabilité.

Certains investisseurs choisissent également de diversifier leur stratégie, en combinant location saisonnière et meublé longue durée afin de réduire les risques et stabiliser les revenus.

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